Un outil, une arme, un instrument

Je voudrais partager avec vous une révélation. Il y a quelques jours, je priais et je demandais à Dieu de faire de moi (et de nous) un outil dans sa main afin d'édifier l'Eglise, une arme à son bras pour la défendre et un instrument pour guérir les maladies.

Dieu peut faire de nous tout cela. Il peut nous utiliser réellement pour édifier-défendre-guérir.

Mais nous, personnellement, qu'avons nous pour nous édifier, nous défendre, nous guérir ? 

Quel outil? Quel arme ? Quel instrument ?

 

Dieu a mit à notre disposition plusieurs choses:

 

Nous avons la Bible, sa Parole. Mais cette dernière peut nous être enlevée et comme je ne la connais pas par coeur, que ferais-je dans ce cas ?

 

Ma révélation est que Dieu a mis un outil, une arme, un instrument à notre diposition. d'une efficacité terrible.  A condition de bien l'utiliser. Cela ne s'émousse pas comme la lame d'une épée ou tout autre objet tranchant. Cela ne se détruit pas non plus et nos ennemis ne peuvent pas nous l'arracher. Même nos quatre membres immobilisés, ficellés, nous pouvons l'utiliser. Et plus nous l'utilisons, plus cela s'aiguise, plus cela devient tranchant, acéré. Vous allez me dire que si c'est acéré, effilé, c'est fragile. Et bien non ça ne se brise pas, c'est solide, indestructible.

C'est à l'intérieur de nous, c'est la prière.

Cet outil, cette arme, cet instrument, il faut l'utliser. Parfois la réponse à notre prière arrive avant que nous l'ayons réellement formulée, nous l'avons pensée et nous sommes exaucés.

D'autres fois, il faut persister car Dieu veut que l'on aiguise, affûte, solidifie l'outil, l'ame, l'instrument qu'Il a mis à notre disposition et que nous utilisons. 

Par Son fils Jésus Christ, glorifions Dieu ce que nous sommes entre les mains de Dieu et pour pour l'outil, l'arme, l'instrument qu'il nous donne par la prière.

 

"A celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons à lui soit la gloire dans l'église et en Jésus Christ, dans les générations aux siècles des siècles, Amen" Ephésiens 3/20-21

 

Marc

 

Approchez-vous de lui

Voici un livre que tout chrétien devrait lire.

 

Nous savons beaucoup de choses sur Dieu, mais le connaissons nous vraiment ? Beaucoup ont une image appoximative: ils sont fans de Dieu. Et comme les fans, ils vivent leur vie de leur côté une fois la prestation terminée. Mais Dieu n'est pas une star humaine et faillible, Il cherche à construire une relation intime et personnelle avec chacun de ses enfants. Malheureusement, beaucoup d'entre eux le cherchent pour ce qu'il fait, et non pour ce qu'il est. Or vouloir le connaître doit être notre unique et principale quête. Dieu désire ardemment nous appeler ses "amis". Ce livre aborde cette recherche de Dieu qui passe par la sanctification et l'expérience de la crainte de l'Eternel, sans laquelle nul ne verra Dieu.

 

John Bevere prend plusieurs exemples frappants qui montrent clairement que le coeur du Père soupire après une véritable communion qui change la religion stérile de nos coeurs égoïstes en véritable relation d'échange et d'intimité. C'est cela le véritable trésor de la foi, la seule voie qui mène à la sainteté.

 

Secouons notre petite vie egocentrée, et gardons toujours à l'idée que Dieu cherche des hommes et des femmes qui désirent le connaître et marcher avec lui comme Hénoc, Abraham, Moïse...

Nous consommons du spirituel, courrons après les manifestations de l'Esprit... mais Dieu nous réserve un trésor si précieux et inestimable que nous devrions tous chercher avec passion : Son intimité et Son coeur.

L'Amour incompatible avec le mal

 

"Que l'amour soit sans hypocrisie; ayez en horreur le mal, tenez ferme au bien ; quant à l'amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns les autres." Romains 12, 9-10

 

Ne nous y trompons pas : l'amour ne peut servir de paravent ni au mensonge, ni à l'erreur, ni à la propre volonté. S'il est bien vrai qu'il "n'impute pas le mal", qu'il "supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout" (1 Corinthiens 13,5-7), il n'y a pas en tout cela la moindre indulgence pour le mal.

L'amour n'est ni aveugle, ni faible. Seulement, à la différence de notre coeur naturel, il ne se plaît jamais à découvrir le mal sur son chemin, il en est affligé et, au lieu de l'exposer à la malignité publique, il en cherche le remède. Mais il ne le traite jamais avec indifférence.

Il en supporte et en souffre les conséquences qui l'atteignent personnellement, sans se plaindre, ni se venger. En aucun cas, il ne s'y associe. Parce qu'il veut le bien de la personne qu'il aime et qui a mal agi, il travaillera, de tout son pouvoir, à la délivrer. Tolérer le mal sous le couvert de l'amour, c'est en réalité, s'aimer soi-même, faire passer son propre agrément et sa tanquillité avant les intérêts de Christ. Le pire tort que mon frère (ou ma soeur) pourrait me faire, serait de s'abstenir de me reprendre dans l'amour, au sujet de ma mauvaise conduite, sous prétexte de ne pas me faire de peine.

 

Prenons garde aux contrefaçons de l'amour. Elles mettent l'homme à la place de Dieu.

 

"Aimez-vous l'un l'autre ardemment, d'un coeur pur." 1 Pierre 1, 22

 

(André Gibert)